Quel hasard, Balthazar.

Drôle  de coïncidence, ces deux livres lus l’un après l’autre. Chez Laurence Biava comme chez Ève-Lyne Monnié, il s’agit de deux romans épistolaires qui ont pour sujet, chez la première, les mots des romanciers, chez la seconde, les mots d’une amoureuse. Toutes les deux ont la passion, la fascination de l’écriture. Les mots de leurs livres, une fois déliés, dessinent les serpents de la tentation. Chez Laurence, ça finit mal, parce que Laurence est une romanesque incorrigible. Chez Ève-Lyne, plutôt bien, parce qu’elle est une romantique indécrottable. Deux livres qu’on lit comme les lettres d’une amie qui donne de ses nouvelles, mais dont on n’a malheureusement pas l’adresse pour lui écrire qu’on l’aime.

8 jul 14

Amours Mortes, de Laurence Biava. Editions Ovadia.
L’Âme dans le vestiaire, de Ève-Lyne Monnié. Editions Les 2 Encres.
Tous deux déjà en librairie.