Françoise est une femme étonnante. Elle a un sourire qui sourit d’abord à la vie. Un sourire heureux qui tout le temps semble dire merci ; comme si elle savait vraiment la valeur des choses, de l’amour, de l’amitié, la valeur de l’autre. Un sourire qui donne envie de sourire avec elle et, avec elle, d’embellir le monde. C’est ce qu’elle fait chaque jour, d’ailleurs. Elle est vice-présidente du très actif Centre Méditerranéen de Littérature où elle est en charge des actions éducatives (notamment le très prisé Prix Méditerranée des Lycéens), vers les jeunes qu’elle mène aux livres comme on conduit au bal un enfant qu’on aime. En fait, le don de Françoise, c’est de faire des heureux.
Je lui ai demandé de me présenter l’un de ses coups de cœur. Et là, surprise.
Mon cher Grégoire,
On peut rêver longtemps, ton livre* sur les genoux.
Rêver à nos quinze ans exaltés quand mourir d’amour était la moindre des choses,
Aux ravissements et aux désastres des amours passées.
À ces magnifiques amours aux noms de fleurs qui ne finiront jamais, et aux mots justes et vrais que tu as trouvés pour le dire.
Ton livre est un chant d’amour, érotique, délicat et léger comme un souffle, une grâce.
Il m’évoque ces vers d’Aragon :
Pour la première fois ta bouche
Pour la première fois ta voix,
D’une aile à la cime des bois
L’arbre frémit jusqu’à la souche
C’EST TOUJOURS LA PREMIÈRE FOIS
QUAND TA ROBE EN PASSANT ME TOUCHE.
Merci encore, pour ce bonheur des Quatre saisons de l’été.
*Les Quatre Saisons de l’été, éditions JC Lattès. En librairie depuis hier.