Du langage des fleurs.

Fleurs2

Alors bien sûr, lorsque François Alquier (excellent journaliste doublé d’un vrai chouette type) l’a lu*, il a aussitôt établi un lien avec mes Quatre Saisons de l’été, à cause du langage des fleurs. Il m’en a donc fait une : il m’a offert ce premier roman, écrit à quatre mains par Franck Calderon et Hervé de Moras. La Prétendue innocence des fleurs (quel beau titre) est, comme un bouquet multicolore, multi savoureux, tout à la fois un chant d’amour pourpre, un thriller vénéneux, une intrigue judiciaire à épines, une histoire d’amitié rugueuse, un chemin de rédemption à l’odeur de glycines, un concerto enivrant, une course au trésor où le trésor serait la vérité, et un pardon douloureux qui porte le jaune d’une rose. L’ensemble -a priori hétéroclite- offre une composition d’une rare virtuosité, qui laisse dans son sillon le parfum d’un très, très bon bouquin.

*La Prétendue innocence des fleurs, de Calderon et de Moras, éditions Scrinéo. En librairie depuis le 7 mai 2015.