En corps.

Mais si, vous connaissez Sophie de Baere. Vous l’avez croisée ici, avec son premier roman, La Dérobée 1. Et , lorsqu’elle est venue présenter l’un de ses coups de cœur, Une longue impatience, de Gaëlle Josse. Eh bien, après une longue impatience justement, la revoici enfin avec son deuxième roman, Les corps conjugaux. Une histoire d’amour, de chairs, de griffures, de froidures et de fureurs. Une histoire folle comme seuls les couples peuvent l’être. Une histoire de corps encastrés. Inséparables. Un parfum de cendres mêlées. Un roman qui repousse les limites du cœur. Les redéfinit là où ne s’y attend pas. Là où l’on n’ose pas. Sophie s’aventure dans l’amour le plus dangereux qui soit. Peut-être le plus beau. Le plus fort. Le plus fou. Le tout servi par une écriture qui confine à la perfection. Qui possède la grâce d’une dentelle. Et tisse le chant inédit des corps. Alors, comme tous les lecteurs gâtés, j’ai envie de réclamer encore. Encore.

1. La Dérobée. Éditions Anne Carrière (2018).
2. Les corps conjugaux, de Sophie de Baere. Éditions Lattès. En librairie le 22 janvier 2020.