
Nous discutions l’autre jour, lors de l’enregistrement de l’émission « VIP » pour la chaîne KTO, Emmanuelle Dancourt et moi, et sommes vite tombés d’accord sur le fait que dans chaque livre, il y avait au moins quelque chose pour chacun. Une phrase. Un personnage. Une scène. Une couleur. Une ambiance. Un truc.
Assurément, dans le premier roman* « adulte » (sic la quatrième de couverture) de Timothée de Fombelle c’est pour moi ce passage ci (pages 45-46), magnifique : « Elle lit toute la nuit. Du soir au matin, le chignon défait sur les épaules, elle s’en va dans des vies lointaines. Impossible d’oublier ce trait de lumière sous sa porte qui m’a fait croire que lire, c’était attendre quelqu’un ».
*Neverland, de Timothée de Fombelle. Éditions L’Iconoclaste. En librairie depuis le 30 août 2017.
Voici un étonnant opuscule au titre qui pourrait laisser supposer une histoire pour enfants, Tonton Lionel*, deux petits mots presque rigolos centrés sur une couverture vide mais qui, dès celle ci soulevée, fait apparaître tout autre chose, et nous voilà tout surpris alors que le titre, le vide, nous annonçaient pourtant la couleur, mais pressés que nous sommes toujours, nous n’y avions pas prêté garde.




