Un vide.

Je me souviens. J’avais dix-huit ans. Je venais de l’entendre à la radio et je m’étais précipité à la librairie Giard, à Valenciennes, pour acheter son livre Des choses cachées depuis la fondation du monde*. Cela avait été une lecture fascinante qui m’avait valu la même note que mon âge à l’épreuve de philo au bac. Plus tard, bien qu’il l’écrivît plus tôt, il y avait eu Mensonge romantique et vérité romanesque** et là aussi, j’avais eu un choc. Un beau. Merci pour les chemins tracés, René Girard.

*Grasset, 1978 et **1961.