Reprise des Ateliers d’écriture du Figaro Littéraire, sur deux grosses journées. Quelle joie.

Reprise des Ateliers d’écriture du Figaro Littéraire, sur deux grosses journées. Quelle joie.
Soirée exceptionnelle au Cinéma Les 3 As du Touquet avec, à 18h30, la projection en avant-première du documentaire sur mon travail réalisé par le talentueux Jean-René Chapron, suivi d’un débat entre nous et avec vous. Tenue de soirée absolument pas demandée.
18h30. Cinéma Les 3 As, 45 rue de Londres, 62520 Le Touquet-Paris-Plage. Entrée libre.
De retour dans l’un des plus beaux décors de la plupart de mes livres, Le Touquet, dans la Maison de la Presse de la formidable Delphine Dausque, pour parler de Polaroids du frère, de l’enfance, de la vie et autres petites turbulences.
15 heures. La Touquetoise, 58, rue de Paris, 62520 Le Touquet. Rencontre et dédicace.
Revoici Laurence Tardieu avec un texte* qui lui ressemble profondément — beau, élégant et précieux.
Vers la joie évoque la leucémie de son petit garçon, sa rémission, mais surtout, et c’est ce surtout qui compte, les empêchements collatéraux que la maladie du fils a occasionnée sur la mère. Si le temps de la lutte a été innommable, écrit-elle, le temps de l’après-lutte l’est tout autant.
Et ils sont là, la beauté, l’élégance et la préciosité de ce texte ; dans cet effondrement souvent tu, dans cette dégringolade de soi en son propre corps, dans le désaxement dans sa propre temporalité, lorsque le passé ne raconte soudain plus la même chose et que le futur n’a pas vraiment de sens. Alors lentement, par la grâce de l’écriture, par cette foi immense que Laurence porte en elle, jusqu’à l’aveuglement — et certains aveuglements montrent, indiquent — elle essaie de remonter la pente, de retrouver l’odeur des choses, la couleur verte d’une herbe d’enfance, la taille de la main d’une mère à l’aune de sa main de petite fille.
Désespérément retrouver la joie.
Il y a un mot dans ce magnifique livre qui résume à lui seul cette remontée des abysses, précisément un verbe, mais tellement banal, tellement anodin et galvaudé qu’il faut être fort vigilent pour l’apercevoir, audacieux pour le retenir et longanime pour le laisser infuser en nous, jusqu’à ce qu’il nous éclaire et nous éclaire le monde. C’est aimer.
*Vers la joie, de Laurence Tardieu, aux éditions Robert Laffont. En librairie depuis le 9 janvier 2025.
Retour au pays de la lavande et de sources, des femmes de boulangers et des filles de puisatiers, des châteaux de ma mère et des gloires de mon père (hum, hum) ce week-end. Au programme, l’enfance, toujours.
Salon du livre de Gémenos, salle municipale Jean Jaurès, place du général de Gaulle, 13420 Gémenos. Le programme ici.
Grande bringue du livre au Grand Palais. Un monde fou, comme toujours. La foule devant les stands (surtout pour la romance). Pour me trouver, c’est simple, Stand Albin Michel ce samedi entre 13 et 14 heures.
Le Grand Palais, 7 avenue Winston Churchill, 75008 Paris.
Retrouvailles, dans le cadre du Festival du Livre de Paris, avec Karina Hocine, l’épatante éditrice de mes huit premiers livres, en compagnie du brillant Mohammad Aïssaoui, pour une heure de discussion autour d’un des sujets les plus délicats. Se faire publier.
11 heures. Grand Palais, scène Eiffel.