Parfois, on trouve de l’or dans le cœur.

De retour du salon du livre de Montréal avec une pépite, Mourir de froid, c’est beau, c’est long, c’est délicieux* qui raconte l’amour bouleversant entre Nathalie Plaat au sortir de l’adolescence et un jeune homme qui un jour disparaîtra en vélo ; un homme lumineux que les ténèbres d’une psychose éloigneront de la chair du monde. C’est poétique, troublant, beau, précieux, immense et magnifique, je trouve — un récit à ne lire qui si, comme son autrice, on est encore « beaucoup trop romantique pour l’époque » (page 179).

* Mourir de froid, c’est beau, c’est long, c’est délicieuxde Nathalie Plaat, aux éditions Les salicaires. En librairie depuis le 18 septembre 2024.